EDAL case summaries
Suite à un arrêté de transfert aux autorités italiennes enjoint d’un arrêté portant assignation à résidence, la requérante fait appel et soutient notamment qu’elle court le risque d’être exposée à des traitements inhumains et dégradants ainsi qu’à des défaillances systémiques du système d’asile italien. En l’espèce, le tribunal administratif fait droit à ses conclusions aux fins d’annulation aux vues des conditions actuelles du droit d’asile en Italie et des raisons ayant motivé la requérante de rejoindre la France après avoir séjourné en Italie.
Sur le fondement de l’article 1 de la Convention de Genève, la qualité de réfugié peut être reconnue à un requérant qui craint être exposé à des persécutions liées à son orientation sexuelle. Il convient d’apprécier si les conditions existant dans le pays permettent d’assimiler les personnes se revendiquant d’une même orientation sexuelle à un groupe social.
L’article 3 de la CEDH implique l’obligation de ne pas reconduire un requérant vers son pays d’origine, s’il y a des motifs sérieux et avérés de croire qu’il y courra un risque réel d’être soumis à un traitement contraire à l’article 3. Au vu de la clause discrétionnaire de l’article 17 du règlement Dublin III, il en va de même lorsque la demande n’entre pas dans la compétence de l’État en question.
Dans l’hypothèse où la CEDH, statuant sur le fondement de l’article 39 de son règlement, a demandé au Gouvernement de ne pas renvoyer le requérant vers son pays d’origine, une telle circonstance est sans incidence sur l’office du juge national statuant sur l’admission du requérant au bénéfice de la qualité de réfugié. Les mesures provisoires accordées ne concernent que les autorités nationales.
La Cour Nationale du Droit d’Asile (CNDA) se doit de faire une évaluation complète des faits et circonstances pour décider si le demandeur / la demandeuse devrait être accordé le statut de réfugié. Ce faisant, La Cour doit considérer toute la documentation fournie par le demandeur à l’appui de sa demande.
En l’occurrence, la documentation des preuves médicales et les preuves reliées aux risques potentiels auxquels la demandeuse ferait probablement face si elle retournait dans son pays (peur d’être persécutée à cause d’opinions politiques imputées), auraient du être...
La demande se compose de trois parties. Les associations requérantes demandent au tribunal : d’annuler la décision par laquelle le préfet de police a organisé l’accueil des ressortissants étrangers sollicitant l’enregistrement de leur demande d’asile dans le département de Paris ; d’enjoindre au préfet de police de réexaminer les modalités d’organisation de cet enregistrement ; de mettre à la charge de l’État une somme de €1500.
Le Tribunal Administratif de Nantes affirme qu’en raison de la situation délicate et évolutive prévalant actuellement en Italie, la décision de transfert d’un demandeur d’asile dans ce pays doit être prise avec une ‘grande prudence’, après un examen complet et rigoureux de conséquences du retour pour l’intéressé.
Dans le cas d’espèce, à cause de l’absence d’un tel examen, la requérante obtient l’annulation de la décision de la préfecture, sur son retour en Italie et renvoie pour réexamen auprès des autorités préfectorales compétentes.
Le directeur général l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) demandé au Conseil d’Etat d’annuler la décision rendue par la Cour nationale du droit d'asile qui reconnaît à M.A la qualité de réfugié tout en écartant des documents prépares par l’OFRA au motif qu’ils sont fournis en langue étrangère (l’anglaise).
Le Conseil d’Etat a annulé l’arrêt tout en rappelant qu’il appartient à la cour de demander la traduction nécessaire.
La Cour nationale du droit d'asile (la « CNDA ») doit se prononcer elle-même sur le droit de l'intéressé à la qualité de réfugié ou, à défaut, de la protection subsidiaire, au vu de l'ensemble des circonstances de fait dont elle a connaissance au moment où elle statue. A ce titre, il lui revient, pour apprécier la réalité des risques invoqués par le demandeur et qu’il serait, selon lui, susceptible de courir en cas de retour dans son pays d’origine, de prendre en compte l'ensemble des pièces que celui-ci produit à l'appui de ses prétentions. En particulier,...
Des faits invoqués par le requérant intervenus postérieurement à la dernière décision de la CNDA ou dont il est établi que le requérant n’a pu en avoir connaissance que postérieurement à la précédente décision juridictionnelle, justifient un nouvel examen au fond par la CNDA.
La personne qui a des responsabilités au sein d’une unité armée dont les membres commettent des exactions systématiques et qui ne tente pas de les prévenir ou de s’en dissocier, s’en rend personnellement coupable et ne peut bénéficier du statut de réfugié.
Pages
Languages
Filter by case summary type
- (-) Remove National Case law filterNational Case law
Filter by applicable legal provisions
Filter by keywords
- (-) Remove Évaluation des faits et des circonstances filterÉvaluation des faits et des circonstances
- Crainte fondée 7
- Garanties procédurales 6
- Évaluation de la crédibilité 6
- Appartenance à un certain groupe social 5
- Motifs / raisons des persécutions 5
- Protection interne 5
- Situation personnelle du demandeur 4
- Statut de réfugié 4
- Charge de la preuve 3
- Demande ultérieure 3
- Informations sur le pays d'origine 3
- Responsabilité de l'examen de la demande 3
- Évaluation individuelle 3
- Accès effectif aux procédures 2
- Acteurs de persécutions ou d'atteintes graves 2
- Bénéfice du doute 2
- Conditions d'accueil 2
- Documents pertinents 2
- Faits pertinents 2
- Mutilation génitale féminine 2
- Opinion politique 2
- Persécutions antérieures 2
- Rapports médicaux / Rapports médico-légaux 2
- Transfert Dublin 2
- Actes contraires aux objectifs et principes des NU 1
- Acteurs de protection 1
- Acteurs/agents de persécutions autres que l'Etat 1
- Assistance juridique / représentation juridique / aide juridique 1
- Atteintes graves 1
- Conflit armé 1
- Conflit armé interne 1
- Degré de preuve 1
- Demande manifestement infondée 1
- Devoir du demandeur 1
- Discrimination 1
- Droit de rester dans l'attente d'une décision (effet suspensif) 1
- Décision finale 1
- Détention 1
- Exclusion de la protection 1
- Orientation sexuelle 1
- Pays d'origine 1
- Peines ou traitements inhumains ou dégradants 1
- Personne vulnérable 1
- Persécution (Actes de) 1
- Persécutions liées au genre 1
- Protection 1
- Recours effectif 1
- Risque réel 1
- Traite des êtres humains 1
- Violence aveugle 1
Filter by country of applicant
- Rwanda 3
- Sri Lanka 3
- Unknown 3
- Guinea 2
- Nigeria 2
- Russia 2
- Afghanistan 1
- Angola 1
- Burundi 1
- Central African Republic 1
- Haiti 1
- Mauritania 1
- Mongolia 1
- Namibia 1
- Niger 1
- Russia (Chechnya) 1
- Turkey 1